Mes photographes inspirants

Un photographe est forcément inspiré par d’autres photographes par les sujets, les couleurs, tout simplement le regard car c’est ce qui fait les photographes et non des smartphone-photographes qui photographie sans vraiment savoir ce qu’ils prennent. Il faut le dire, on peut faire de très jolies photos avec un smartphone ou avec un ‘vrai’ appareil photo, il faut juste y mettre l’intention! Mais cela sera un autre sujet d’article…car c’est un sujet qui me tient vraiment à coeur.

Revenons à notre sujet du jour, je pourrais en citer plein mais ceux-là sont ceux qui me sont venus en premier à l’esprit…et en parcourant leurs sites et images, toujours autant d’émotions! Alors je les ai classés dans une catégorie mais évidemment ils savant faire  plus que cela, qu’ils m’en pardonnent! Petit détail d’importance, le descriptif des photographes et de leur travail est extrait de leur site internet. Vous trouverez toujours ces informations et bien plus dans la rubrique ‘A propos’ de leur site. Je suis certaine qu’en commentaire, vous me citerez les vôtres mais voici mes photographes inspirants :

 

Les photographes portraitiste

Olivier Föllmi est un photographe voyageur. Je l’ai découvert à travers ses photos puis ses livres « Hommage à… »

Olivier Föllmi est né dans les Alpes en 1958, d’origine Suisse, Italienne et Française. En 1976, Il découvre l’Asie à 18 ans en parcourant la piste du centre de l’Afghanistan puis en remontant la vallée du Panchir pour gravir le Mir-Sa-Mir (6059 m). Cette aventure hors du temps décida de sa destinée : durant vingt ans, il a parcouru à pied l’Himalaya, épris de la montagne autant que des hommes qui la peuplent.

Depuis 1976, il a reçu bien des honneurs et quelques déconvenues aussi. Mais sa passion lui a permis de toujours les relativiser et il continue l’aventure de sa vie avec une seule phrase en tête : “Ne demande jamais ton chemin à quelqu’un qui le connaît car tu ne pourras pas t’égarer…” (Rabbi Nahman de Bratslav)

 

     

© Olivier Föllmi

 

Lee Jeffries est le photographe des sans-domicile. Ces portraits sont juste poignants!

Lee Jeffries est originaire du Royaume-Uni. Il parcourt continuellement les grandes villes occidentales à la rencontre des habitants des rues dont il souhaite révéler la noblesse. Autrefois comptable, c’est lors d’un marathon qu’il effectue en 2008 à Londres qu’il croise le chemin d’une jeune femme blottie dans son sac de couchage près de Leicester Square. Sa perception des sans-abri s’en trouve bouleversée et Lee Jeffries ne peut s’empêcher de la photographier. Cette formidable rencontre marque le début de sa démarche artistique et sociale : les SDF deviennent ses principaux sujets. Le photographe humaniste explique que chaque image résulte d’une longue discussion avec chacun d’entre eux, un moment privilégié qui lui permet d’établir une connexion se ressentant particulièrement dans leur regard. « L’émotion est dans les yeux » précise Lee Jeffries dont les majestueux portraits en noir et blanc, mais également en couleurs, permettent de recueillir des fonds pour aider et témoigner des conditions de vie difficiles de ces personnes isolées, oubliées et abîmées par une vie de souffrance.

     

© Lee Jeffries

 

Steeve McCurry est connu de tous les photographes avec le fameux portrait de la jeune fille Afghane. Que d’émotions dans ce portrait et toutes les photographies de McCurry!

Steve McCurry est né le 24 février 1950 à Philadelphie aux Etats-Unis. Membre de l’agence Magnum depuis 1986, à la recherche de ce qu’il appelle « l’inattendu, le moment du hasard maîtrisé, qui permet de découvrir par accident des choses intéressantes que l’on ne cherchait pas. » Il est très connu pour sa photographie en couleurs très évocatrice, dans la tradition du reportage documentaire.

 

 

 

     

© Steeve Mc Curry

 

Rencontre avec les photographies lors d’une exposition sur les quais parisiens voilà quelques années.

Reza Deghati est né le 26 juillet 1952 à Tabriz en Iran. C’est un photojournaliste français, en exil depuis 1981, après avoir dû quitter son pays natal deux ans après la révolution islamique, en raison de la publication dans la presse internationale de photographies déplaisant au régime des mollahs.

Il prend sa première photographie à 14 ans et publie deux ans plus tard, au lycée, le journal Parvaz (l’envol). Jeune étudiant en architecture, il affiche clandestinement ses photographies sur les grilles de l’université de Téhéran. Pour son militantisme artistique, il est arrêté à 22 ans, emprisonné pendant trois ans et torturé pendant cinq mois. En 1979, il quitte l’architecture pour devenir photojournaliste et couvre la Révolution Iranienne pour l’agence Sipa press et le magazine Newsweek. Il est définitivement contraint à l’exil en 1981 pour ses photographies publiées dans la presse internationale. Il s’installe à Paris. Depuis près de quarante ans, Reza parcourt divers pays pour les médias internationaux. Ses photographies montrent le chaos de la guerre de ses ravages et du désarroi des êtres humains pris dans la tourmente.

     

© Reza

 

J’ai découvert Nath Sakura à travers son livre « La photo dans tous ses états » et surtout un stage dans son studio B612. L’univers de Nath Sakura est propre à cette photographe. Cela plaît ou pas mais personnellement j’adore!

Nathalie Balsan-Duverneuil, ou Nath-Sakura, est née le 21 novembre à Gérone en Espagne. Nath-Sakura est photojournaliste, mais est également photographe d’art. Son œuvre, que l’on peut rattacher à un courant « fetish et glamour », développe une approche personnelle où, dans un style érotique et underground, elle explore notamment les thèmes de l’identité, des passages entre les genres et de la transformation des corps. Son changement de sexe fait partie intégrante de son œuvre, ainsi, elle note depuis ses débuts ses indices de testostérone libre puis de progestérone dans le sang, sur chacune de ses photographies.

     

© Nath Sakura

 

Les photographes paysagiste

J’ai découvert le travail de Mickael Kenna en m’intéressant à l’art de la pose longue, que ce talentueux photographe maîtrise à la perfection.

Michael Kenna est né à Widnes au nord de l’Angleterre, en 1953. Très jeune, il se passionne pour les Arts et s’inscrit à la Banbury School of Art, Ofxordshire en 1972 puis au London College of Printing où il étudie la photographie. Il est diplômé en 1976.

Maître du paysage en noir et blanc, Michael Kenna est un photographe de renommée internationale, parmi les plus importants de sa génération. Depuis plus de quarante ans, Michael Kenna pose sur notre monde un regard qui sublime son sujet. Ses photographies, souvent faites à l’aube ou aux heures sombres de la nuit, dans la brume ou le brouillard, se concentrent principalement sur l’interaction entre les paysages naturels et les paysages où l’Homme a laissé des traces. Mickael Kenna est un photographe à la fois diurne et nocturne, fasciné par les moments de la journée où la lumière est la plus mouvante. Grâce aux ouvertures de pose très longues, qui peuvent durer jusqu’à 10 heures, ses photographies inscrivent souvent des détails que l’œil ne peut voir.

Les deux pays qu’il a le plus photographiés sont la France et le Japon.

     

© Mickael Kenna

 

J’ai découvert Peter Cox, photographe irlandais, lors de mon voyage en Irlande, grâce aux photographes paysagistes qui m’accompagnaient dans ce périple dans le comté de Kerry.

Jusqu’en 2005, Peter Cox était ingénieur en informatique travaillant aux États-Unis. En 2000, il achète son premier appareil photo numérique et commence à s’y intéresser activement. En 2005, il rentre en Irlande et devient photographe mais n’est pas attiré par la photographie dite sociale (mariages, portraits, etc.). Il n’est pas attiré par les foules, mais par le plein air et par les endroits sauvages. La photographie de paysage est ce qu’il aime. Photographier le monde lui permet de transmettre aux autres un peu de ce qu’il ressent en parcourant la nature.

Il déménage dans la campagne de West Cork en 2007 et commence à animer des ateliers. Depuis, il a animé des ateliers partout dans le monde – en Islande, en Écosse, au Svalbard, au Groenland, aux îles Féroé et en Antarctique. En 2011, il ouvre une galerie de vente au détail à Killarney, dans le comté de Kerry.

Il est membre de l’Association irlandaise des photographes et vidéastes professionnels (IPPVA) et photographe européen qualifié de la Fédération des photographes européens. Son travail a été présenté dans des expositions d’Irlande au Japon, ainsi qu’à la télévision, et est accroché dans des centaines de foyers à travers le monde.

     

© Peter Cox

 

Ansel Adams est un photographe paysagiste aux noirs très profonds.

Ansel Easton Adams est né le 20 février 1902 à San-Francisco, Californie et décédé le 22 Avril 1984 à Monterey, Californie. C’est un photographe écologiste, connu pour ses photographies en noir et blanc de l’ouest américain, notamment dans la Sierra Nevada, et plus particulièrement du Parc de Yosemite.

En collaboration avec Fred Archer, Adams développa le « zone system », procédé qui permet de déterminer l’exposition correcte ainsi que l’ajustement du contraste sur le tirage final. La profondeur et la clarté qui en résultent sont la marque de fabrique des photographies d’Ansel Adams et de ceux à qui il a enseigné la technique. Adams fonda le groupe f/64 avec ses amis photographes Edward Weston et Imogen Cunningham, qui à leur tour, mettront en place le département de la photographie au sein du Museum of Modern Art de New-York.

Une réserve naturelle sauvage porte désormais son nom, au sud du Parc national de Yosemite, en Californie.

     

© Ansel Adams

 

Découvert en même temps que Mickael Kenna dans mes recherche d’inspiration de poses longues.

Michel Rajkovic est né en 1974 et vit près de Boston, USA. Pendant des années la recherche d’évasion l’a amené à photographier aux quatre coins du monde. Cependant, il recherche une dimension émotionnelle que même les plus beaux paysages ne lui procurent pas. Dès lors, sa vision de la photographie évolue, il s’éloigne de la représentation classique du paysage pour élaborer un univers artistique où s’entremêlent réalité et onirisme. Par une approche minimaliste et chirurgicale, il façonne l’image et, au travers du symbolisme de ses compositions, laisse la réalité s’effacer.

C’est dans l’ambivalence que ses images puisent toute leur essence, elles nous étonnent et nous émerveillent à la fois. Il transforme le paysage dans sa représentation mais surtout dans son dessein.

De finalité, le paysage devient prétexte, et tel un chemin nous mène vers un voyage intérieur.

     

© Michel Rajkovic

 

Photographe de paysage qui chaque dimanche poste une photo sur LinkedIn.

Jc Milhet est photojournaliste, dans le sud de la France, à Perpignan. Photographe indépendant depuis 2010, intervenant en photojournalisme à l’Université de Perpignan Via Domitia, il aime alterner les photoreportages et illustrations pour la presse quotidienne ou les magazines (Pyrénées Mag’, Géo, Le Monde, La Vie…) et la pédagogie comme lors de sa résidence au Centre International du Photojournalisme, en 2017. Ses domaines de prédilection ? Touche à tout, il affectionne la photographie sociétale ou environnementale qui tend à montrer l’évolution de notre société et de l’impact de l’Homme sur celle-ci mais aussi le photoreportage d’artisanat et de patrimoine où il témoigne de savoir-faire et de traditions culturelles. Répondant à des commandes corporate et institutionnelles (A.D.T.66, P.N.R. Pyrénées Catalanes, Canigó Grand Site…), il pratique aussi le paysage et la photographie « touristique ».

     

© JC Milhet

 

Les photographes animaliers

Une amie, photographe animalière m’a fait découvrir ce photographe aux images si émouvantes en noir et blanc.

Laurent Baheux est un photographe animalier français, né le 27 Mars 1970 à Poitiers. Il a débuté en journalisme comme rédacteur sportif dans le quotidien régional Centre presse à Poitiers et a découvert la photographie en autodidacte. Il couvre l’actualité sportive internationale depuis 1998. Il réalise en parallèle depuis 2002 un travail personnel, projet photographique en noir et blanc sur la grande faune sauvage du continent africain qui a fait l’objet d’un ouvrage Terre des lions publié en 2009 dont il reverse une partie de ses droits au WWF-France pour financer des projets de préservation de la biodiversité en Afrique, ainsi que plusieurs expositions, dont Beau et Vital à Paris en 2009, toujours en partenariat avec le WWF-France. Il est depuis 2013 Ambassadeur de bonne volonté du PNUE (Programme des Nations Unies Pour l’Environnement). Ses photos de la faune africaine et des États-Unis sont exposées dans différentes galeries d’art en France et à l’étranger.

     

© Laurent Baheux

 

Quand on s’intéresse à la photo animalière, quand on s’intéresse aux chevaux….on ne peut que découvrir le magnifique travail de Tamara Gooch.

D’aussi loin qu’elle s’en souvienne, Tamara Gooch a eu un appareil photo dans une main et un cheval dans l’autre. C’était une progression naturelle que ses plus grandes passions se fondent dans une vocation de rêve. Tamara Gooch est photographe professionnelle de chevaux et de nature à plein temps depuis 2005. Elle se réveille toujours chaque matin avec enthousiasme pour voir ce que le monde va lui faire découvrir. Les chevaux et la nature ne l’ont jamais déçue. « Je crois que la photographie en tant qu’art a une énorme capacité à nous éclairer. Les images peuvent nous rendre heureux ou nous faire pleurer. Elles peuvent nous faire nous sentir détendus et paisibles, voire reconnaissants. La photographie de nature est connue pour abaisser la tension artérielle et éliminer le stress. Photographier nous donne du pouvoir, cela nous donne un sentiment d’intégrité, le sentiment de faire partie de quelque chose de beaucoup plus grand qui nous relie à la nature. Peu importe que le spectateur soit un architecte d’intérieur à la recherche de la photo parfaite pour finir une pièce, une entreprise qui reconstruit ses bureaux, l’industrie médicale à la recherche d’images pour calmer le patient, ou tout simplement un enfant qui aime les chevaux plus que tout au monde. »

     

© Tamara Gooch

 

Une amie, photographe animalière m’a fait découvrir ce photographe aux images si émouvantes de la nature la plus pure.

C’est à l’âge de 12 ans que Vincent Munier réalise sa première image, grâce à l’appareil photo qu’il recevra de son père, lui-même naturaliste. Depuis 2002, il réalise de nombreux reportages à travers le monde, dans sa quête de montrer la beauté de la nature sauvage et de mettre en lumière des espèces animales menacées. Le harfang des neiges, le boeuf musqué, l’ours brun et le yack sauvage font partie de ce bestiaire qu’il continue d’explorer à travers des expéditions engagées, en solitaire et en autonomie. En 2008, il photographie pour la première fois le loup arctique ; depuis cette date, il multiplie les voyages au Canada sur les traces de cette espèce. En 2013, il passe un mois en solitaire sur l’île d’Ellesmere, dans des conditions de froid extrêmes. Une meute de neuf loups arctiques vient à sa rencontre : il vit alors l’un des moments les plus forts de sa carrière de photographe et rapporte des images rares de ces « fantômes de la toundra ». En 2015, il embarque aux côtés du réalisateur Luc Jacquet et du biologiste marin et photographe Laurent Ballesta, dans une expédition de deux mois en Antarctique, depuis la station scientifique Dumont d’Urville. Baptisée Antarctica !, elle constitue une première visite du pôle sud, pour ce spécialiste des photographies en conditions extrêmes.

Ses photographies sont publiées dans la presse internationale ( Terre Sauvage, Image & Nature, National Geographic, Paris Match, Télérama, BBC Wildlife magazine,  La salamandre, Animan…) et sous forme de livres : il est l’auteur d’une douzaine d’ouvrages photographiques chez différents éditeurs. Ses images font régulièrement l’objet d’expositions au sein de festivals de photographie et sont montrées dans des galeries d’art en France et à l’étranger. Vincent Munier est le fondateur des éditions Kobalann, en 2010.

     

© Vincent Munier

 

Pardons à tous ceux que je n’ai pas cité mais ma qualité première n’est pas la mémoire…Je les porte tous dans mon cœur et leurs images me créent beaucoup d’émotions car c’est cela la vraie Photographie avec un grand P…créer de l’émotion!

 

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